Rémy-Benoît Meyer : RBM Immobilier

On avance comme on pense, autant penser positif !

Souvent, le premier échange qu’on a avec Rémy-Benoît Meyer, c’est une plaisanterie, une phrase légère qui invite à sourire, parce que son sourire à lui, est contagieux. RBM transforme la transaction immobilière en relation humaine. Open a rencontré ce drôle d’oiseau, plein de sagesse, pour un échange hors du temps.

Rémy-Benoît Meyer, bonjour, qui es-tu ?

Je viens de l’industrie, j’ai travaillé dans le secteur des circuits intégrés et des semi-conducteurs pour la téléphonie mobile à une certaine époque. Le 3310 de Nokia devrait parler aux plus anciens. J’ai évolué dans ce milieu-là. En 2007, j’ai créé ma première entreprise et graduellement  je me suis orienté  vers l’immobilier que j’ai officiellement démarré en  2014. J’ai alors fait la connaissance de LF Immo, qui se nommait à l’époque La Fourmi. D’ailleurs on me connaît encore très souvent sous ce nom. Je suis donc agent et consultant immobilier.

Pourquoi l’immobilier ?

À l’époque, je faisais des diagnostics de champ électromagnétique dans des maisons de personnes électrosensibles et qui souffraient des hautes et basses fréquences. J’ai exercé cette activité  pendant 4 à 5 ans. J’ai eu la chance durant cette période de faire la connaissance d’une personne qui travaillait dans l’immobilier. Le métier m’a fondamentalement inspiré et je me suis lancé ! Ce qui me plaît avec ce métier, ce sont les rencontres, les partages de moments de vie à travers les projets des gens, qu’ils vendent ou achètent. Je m’occupe du processus d’achat ou de vente dans sa globalité, de l’estimation jusqu’au notaire. Mais c’est surtout découvrir, rencontrer et accompagner qui me passion- nent. Derrière chaque projet immobilier, il y a un projet personnel et une histoire. L’idée n’est bien sûr pas de m’immiscer dans la vie des gens, mais de comprendre qui ils sont, me projeter avec eux et les aider à trouver le bien juste qui répondra à leurs besoins. Ce n’est pas qu’une question de surfaces et de décoration, cela prend en compte tous les aspects de la vie.  Quelle est la composition de leur famille, où et comment travaillent-ils ? Qu’aiment-ils ? Ont-ils des projets particuliers ?  Ont-il certaines contraintes dont il faudra impérativement tenir compte ?

Quand on fait ce travail avec sincérité et authenticité, on crée forcément un lien et lorsque je mène ma mission à bien, la relation avec mes clients n’est plus la même après qu’avant. Certains sont même devenus des amis. C’est avec cette énergie que je travaille, c’est ce qui donne du sens à mon métier.

Pourquoi as-tu créé ta propre marque RBM Immo, tout en étant dans le réseau LF Immo ?

La Fourmi me proposait un réseau alsacien sur Strasbourg et leur méthode me correspondait parce que j’avais besoin de ce côté structuré. Puis, il y a bien sûr les rencontres que j’ai pu y faire qui m’ont beaucoup plu. Si j’ai créé RBM Immo, c’est tout simplement pour des questions de personal branding. Je voulais quelque chose de personnel qui soit en cohérence avec l’importance que j’attache aux relations. Quand les gens pensent immobilier, ils pensent à moi, du moins ceux qui me connaissent. Ce que je veux dire, c’est que lorsqu’on vend ou on achète, on cherche un partenaire de confiance, et pour moi il est essentiel de rappeler  qu’avant la société ou la marque, il y a l’homme. Et enfin, il y a une notion de stratégie marketing et de référencement.

Comment se porte le marché de l’immobilier actuellement dans le Haut-Rhin ?

Je vais revenir 2-3 ans en arrière. Le Covid a été une période hors de tout commun, les gens vivaient dans des schémas de peur de mort constants, que ce soit consciemment ou inconsciemment. Leur  appartement, par exemple, pouvait d’un coup leur sembler une prison dont il fallait sortir au plus vite. Alors ils voulaient acheter et vendre le plus vite possible. Il fallait répondre à ces besoins avec une rapidité extrême. Aujourd’hui, c’est-à-dire seulement 3 ans après, nous sommes dans l’excès inverse. Les gens ont toujours peur, mais cette fois, c’est de la guerre, du terrorisme et de l’inflation, mais ils ont surtout du mal à se  positionner et prennent énormément de temps à décider.

Entre l’incertitude autour de  l’épargne, de la conjoncture économique, des nouvelles normes de l’immobilier, du prix de l’énergie, de l’avenir,  de nos moyens de déplacement et de tant d’autres sujets, on sent que le système est grippé, qu’il a tendance à tourner sur lui-même. Et bien sûr, les banquiers, ainsi que les taux d’emprunt n’aident pas. En fait, il y a des instincts primaires à satisfaire impérativement qui sont manger, boire, se loger. Je suis à la troisième place. On aura toujours besoin de se loger, de vendre et d’acheter. Une statistique disait qu’on déménage 7 fois dans sa vie en moyenne. Le flux, le reflux, le ying, le yang, on met les mots qu’on veut dessus. Je crois fondamentalement que tout cela, c’est cyclique.

Quand on parle avec toi, on sent que tu es quelqu’un de positif, as-tu un secret ?

Je crois que je ne sais pas être négatif. On attire ce qu’on émet, donc oui, j’ai choisi d’être positif. Je te souris, tu me souris. Si tu as peur, c’est ce que tu vas transmettre aux gens en face de toi. Tout ce qu’on peut ressentir de négatif va se matérialiser dans notre façon d’être. On incarne ce que l’on pense, et même si on ne met pas de mots dessus, nos interlocuteurs perçoivent ça. Si cela fonctionne avec nos pensées sombres, cela fonctionne également au positif. Nous émettons des vibrations parce que nous sommes des êtres vivants. Au-delà de nos sens primaires, nous percevons ces vibrations. C’est la raison pour laquelle nous pouvons sentir une tension entre deux personnes, mais aussi de l’alchimie, tout ça est intimement lié. Penser de manière positive nous permet de vibrer haut et de renvoyer ce signal. Observez ce qui se passe lorsque vous êtes de bonne humeur dans votre journée. Vous allez attirer les gens vers vous parce qu’ils vont chercher à baigner dans ce rayonnement, à profiter de la lumière. À l’inverse, si vous renvoyez de la noirceur, ils vont fuir l’ombre. Nous sommes donc responsables des vibrations que nous renvoyons. Moi, j’ai choisi la lumière.

 

Rémy-Benoit Meyer
RBM Consultant Immobilier
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