Comment es-tu arrivé sur le métier de coach ? Y a-t-il eu un déclencheur ?

J’ai toujours été attirée par l’humain, avec qui toute interaction professionnelle se crée. Le respect est une valeur fondamentale dans toute relation, quelle qu’elle soit. Lorsque j’exerçais dans le domaine commercial, il était important pour moi de comprendre la personne à qui je m’adressais afin d’adapter ma communication, mon approche pour être le plus efficace possible, tout en ayant à l’esprit un objectif de relation de confiance à long terme. En tant que manager, je souhaitais que chaque individu de mon équipe puisse contribuer, en fonction de ses compétences, au développement de l’équipe. Or ceci ne peut se faire que si la personne a confiance en elle, se sent partie intégrante de l’équipe. D’où la notion de bienveillance (très courante aujourd’hui) que j’insuffle dans mes relations.

Lors de mon séjour en Angleterre en 2015 j’ai été témoin d’une situation de management inadéquate qui m’a permis de me questionner sur mon avenir professionnel. Est-ce que je continue dans cette voie ou j’envisage d’intervenir auprès d’individus en tant que coach pour qu’ils deviennent de meilleurs managers pour le bien-être de leurs équipes ? Cette décision prise, ma seule expérience ne m’aurait pas permis de développer toute la puissance du coaching au service de mes clients. J’ai suivi une formation en Suisse, certifiée par l’International Coaching Federation, comprenant de la théorie et de la pratique, j’ai ensuite créé ma société.